L’orgue comme fil conducteur
Pour ce quatrième concert du stage d’orgue de Saessolsheim, les cinq professeurs ont choisi un programme varié exécuté sur des instruments peu connus du grand public.
Les cinq professeurs : Messieurs Jansen, Roser, Eichelberger, Jacob et Righetti.
Le concert a débuté par une présentation des instruments. Une œuvre de J. Titelouze (1563-1633) « Ave Maria Stella » a été joué tour a tour sur les instruments présents.
Un organetto est un petit orgue portatif posé sur un genou tenu par la main gauche qui actionne le soufflet et joué par la main droite sur le clavier. Un clavicorde, est un instrument d’étude. Les cordes sont frappées par une pièce métallique. Le son est très faible et l’instrument permettait de travailler chez soi, mais n’était pas utilisé en concert.
Avec de nombreux instruments
Un clavecin qui par comparaison au son produit par le clavicorde donnait l’impression d’une grande puissance. L’orgue de chœur et le grand orgue (facteur Aubertin) bien connu des amateurs d’orgues et pour finir une trompette naturelle, c’est-à-dire sans piston. Les musiciens ont joué des œuvres de compositeur italiens, en particulier de Fantini (autour de 1630), un duo de Haendel (1685-1759) trompette et orgue, « Libera me» de Gabriel Fauré (1845-1924) sur le grand orgue. Un extrait d’une cantate de J.S. Bach. Une fantaisie chorale de D. Buxtehude (1637-1707), une improvisation de Freddy Eichelberger sur un thème conçu à partir du nom de Francis Jacob et pour finir une sonatine de W.A. Mozart (1756-1791).
Bien que centré autour des musiques anciennes ce concert, en faisant une incursion du côté de Gabriel Fauré et terminant sur une œuvre de Mozart a permis au public d’entendre une large variété de musique et de parcourir quasiment quatre siècles de production musicale.
Dans l’ambiance détendue de ce quatrième concert, il n’y avait pas de décorum mais une musique vivante et proche du public. Celui-ci assez nombreux, la moitié de l’église était pleine, a largement applaudi les cinq interprètes.
