Les professeurs en concert

Publié par Alvin NORGE le

Ce mercredi prenait fin le 22e stage d’orgue de Saessolsheim proposé par l’Asamos du président Michel Dossmann. Ce sont les six professeurs du stage qui ont offert un concert à leur fidèle public ; un cadeau en sorte d’au revoir.

Les professeurs en mode décontracté, F.Jacob, F.Eichelberger, W.Jansen, C.Roser, M.Gaechter et B.Righetti. Les stagiaires et les professeurs ont posé pour la photo finale.

Des cinq professeurs d’orgue, Freddy Eichelberger nous vient de Marseille, Willem Jansen pratique à Toulouse, Benjamin Righetti est suisse et œuvre sur Lausanne et dans toute la France quant à Claude Roser et Francis Jacob, ce sont les régionaux de l’affaire le premier sur Saverne et le second sur Saessolsheim évidement.

Le sixième de l’équipe enseignante n’est autre que le Monswillerois Michel Gaechter, ce pianiste et professeur au conservatoire de Strasbourg tient la « chaire » de pianoforte pour le stage.

Ces musiciens de première force ont concocté un programme de découvertes avec en première partie un dialogue entre le grand orgue tenu par Willem Janssen et le clavicorde placé sous les doigts de Benjamin Righetti.

Le clavicorde instrument au son discret par essence est l’ancêtre du piano-forte lui-même ancêtre du piano moderne. Passer du son puissant de l’orgue au murmure du clavicorde fut une expérience musicale.

Entendre du Schubert, du Schuman et du Mendelssohn sur cet instrument si discret en fut une autre. Benjamin Righetti en fut remercié par le public.

Le gag de la soirée fut sans conteste, le « concerto pour le pied gauche » du compositeur fantôme Maria Amelia Lungen Kreps, ce concerto dans le style italien ne fut en fait qu’une improvisation brillante et criante de vérité de Freddy Eichelberger dDont la partie soliste ne fut interprétée que du pied gauche.

Sourires puis rires et cris d’enthousiasme ont récompensé cette performance hors norme. Claude Roser et Francis Jacob furent les garants de la tradition avec des œuvres de Bach. Une découverte du contemporain Gael Liardon dont le dernier choral fut repris en chœur par le public en parfaite communion termina ce concert.

Vingt-deux ans d’existence marquent la confirmation d’une maturité et d’un savoir-faire confirmé pour les stages d’été de Saessolsheim. Tous, musiciens, stagiaires et public se sont quittés en se promettant de se revoir l’an prochain.

Catégories : Recueil