« Intégrale partielle » de Bach : festif et dramatique

Publié par Alvin NORGE le

Dimanche 17 juin dans l’après-midi, Francis Jacob, professeur au conservatoire de Strasbourg, a tenu un concert d’orgue à l’église de Saessolsheim, sous la tutelle de l’association des Amis de l’orgue de Saessolsheim.

Francis Jacob, organiste et claveciniste, professeur au conservatoire de Strasbourg et directeur artistique de l’association des Amis de l’Orgue de Saessolsheim.

Tous les six mois, Francis Jacob revêt le costume d’organiste et propose un « concert informel » sur l’œuvre d’orgue de Jean Sébastien Bach – sous le titre « Intégrale partielle » –, musicien et compositeur fécond pour cet instrument. Sous les allures d’un « Noël en juin », Francis Jacob a fait découvrir l’univers festif de J-S Bach. Le thème de Noël n’occupe en définitive qu’une partie du programme, puisque celui-ci propose les œuvres les plus positives du répertoire de J-S Bach. Mais comme toute joie, elle y est mêlée de drame, ce que l’orgue parvient à opposer.

En effet, le fameux orgue de Bernard Aubertin de style baroque construit en 1995 est utilisé sous toutes ses facettes : registrations puissantes ou douces, colorées ou plus conventionnelles, en bloc, ou éclaté sur différentes sonorités sur les deux claviers et le pédalier.

Ainsi Francis Jacob a offert des morceaux festifs et dramatiques, du prélude à la fugue, ponctué de chorals, un large éventail de l’œuvre de J-S Bach. Des pièces différentes viennent compléter le programme avec une réinterprétation de J-S Bach du style musical italien et l’écriture en trio, technique qui lui est attribuée.

Représentation filmée du jeu d’orgue
Bien que retranché derrière son orgue, la représentation filmée du jeu de Francis Jacob a permis aux spectateurs de voir le plaisir et la passion qui anime Francis Jacob quand il joue et ainsi de se plonger entièrement dans l’univers de J-S Bach.

Francis Jacob s’est présenté devant une église presque pleine et a fait l’unanimité devant son public qui a demandé un rappel par une salve d’applaudissements.

Son plus jeune spectateur, Mathias, 9 ans, se dit aussi ravi de la prestation de Francis Jacob : « J’ai tout aimé ». Son père étant lui-même organiste de l’église de Saessolsheim, Mathias a justement remarqué la précision et la justesse du jeu de Francis Jacob.

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