Disparition brutale de Michel Caspar
Toute la communauté villageoise de Saessolsheim est encore sous l’émotion suite au décès inattendu de Michel Caspar . Le défunt connu et apprécié aux quatre coins de la région pour être un homme serviable et énergique a succombé à un malaise cardiaque le soir même d’une journée de vendange où il prêta mains fortes à ses amis.
Et double épreuve pour tous ses amis arboriculteurs, le jour précédent il avait participé à leur sortie d’automne qui les avait amenés en voyage sur le Rhin. Cette disparition vient juste un an après le décès de son grand ami Etienne Kraehn dont il était très proche et dont la mémoire reste très vive dans le village.
Il laisse dans la peine, outre un très grand nombre de villageois et tout son voisinage, sa famille et son épouse Cécile ainsi que ses trois enfants Isabelle, Françoise et Aurélie très affectées par le décès leur père pour qui c’était un papa modèle.
Benjamin d’une fratrie de 5 enfants, composé de trois filles et de deux garçons, il est né 23 octobre 1946 au foyer de Eugène Caspar et de Marie Koehren. Dès son jeune âge, il aimait la nature, le jardinage, l’agriculture, ses animaux de la basse cour qu’il soignait et élevait jusqu’à son dernier souffle avec passion.
Sa vie active a été consacrée au travail cadencé des grandes forges de Strasbourg où il portait cette réputation bien collée à lui : homme dévoué et disponible, donnant de son temps pour réussir et faire aboutir les projets communs.
C’est cette même passion qui l’a animé lors de sa prise de fonction au sein du conseil de fabrique du village où il servit l’église notamment chaque année avant Noël lors de l’installation de la crèche. Il prêta mains fortes à l’union sportive lors des manifestations théâtrales en soutien à son épouse Cécile et comme ce fut le cas pour beaucoup de villageois il était actif au sein du corps des sapeurs pompiers du village durant 22 ans. Chez les arboriculteurs, il aimait le travail en équipe et partager son savoir-faire lors des journées de travail organisées au verger école.
Et pour combler sa foi chrétienne, il fit partie du mouvement Chrétiens du Monde Rural, se faisant au travers des rencontres beaucoup d’amis pour son investissement et sa joie de vivre qu’il aimait souvent partager en les invitant pour un moment de recueillement ou autour d’une soirée tarte flambée. Et Michel avait d’autres cordes à son arc. Dans les allées de ses vignes, il passait des après midi entiers pour les tailler, les soigner pour engendrer une récolte et produire ainsi un vin d’un cru dont il avait le secret. Et puis il savait cuisiner ; devant les fours et fourneaux il savait préparer tous les mets à la grande satisfaction de ses hôtes.
C’est le père Olivier Miesch, curé du doyenné et Joseph Lachmann, vicaire épiscopal qui ont concélébré la messe d’A Dieu. L’église saint Jean-Baptiste était bien trop petite pour accueillir tous ses amis et connaissances venus lui rendre à un dernier hommage et soutenir la famille en deuil. En plus des voix venues des chorales voisines, la chorale sainte-Cécile lui rendit un hommage appuyé par des chants dont le registre fut choisi par son épouse.
Francois Scharsch président du conseil de fabrique et Michel Bock, ami de longue date lui ont rendu un hommage soutenu mettant l’accent sur ses qualités humaines. Désormais Michel repose en paix au cimetière du village, tout près de l’église qu’il aimait tant servir.