DECES
Odile Wolff s’en est allée.
La communauté villageoise vient de perdre une nonagénaire. Odile Wolff vient de s’éteindre paisiblement à quelques jours de son 90ème anniversaire qu’elle s’apprêtait à fêter le 28 octobre.
Née au sein d’une fratrie de 6 enfants, fille de Jules Heim et de Joséphine Wolf, elle grandit à Saessolsheim où elle fréquenta assidûment l’école communale. De sa jeunesse, elle en garda toujours un souvenir ému, notamment de son frère aîné Joseph tombé en Russie. Dès son plus jeune âge elle servit avec dévouement une grande maison bourgeoise dans la région lyonnaise. Seuls sa sœur cadette Elise et son frère Lucien sont encore de cette terre.
Forte de cette première expérience loin de son village natal, elle y fit son retour définitivement pour prendre pour époux Adolphe Wolff lors d’un mariage heureux célébré le 12 novembre 1955 . Mère au foyer, elle s’évertua à donner à ses enfants le temps nécessaire à leur éducation tout en secondant son mari à exploiter un train de culture éreintant qui les occupa jusqu’au jour de leurs retraites.
Deux fils ont vu le jour ; successivement Jean- Louis puis Philippe égayèrent le cocon familial. Après une vie active bien remplie, et les années passant, elle eut la douleur de perdre successivement Jean-Louis puis son époux Adolphe.
Le soir de vie fut paisible malgré la maladie qui peu à peu la résignait à ne plus pouvoir vaquer régulièrement à ses occupations quotidiennes. Elle dut se résoudre à rejoindre une maison de retraite d’où elle pût toujours compter sur son fils Philippe , sur sa belle fille Véronique ainsi que sur ses trois petites filles Floriane, Blandine, Laure avec qui elle entretenait une relation pleine de tendresse et de complicité.
Même si elle eut la joie de voir naître d’une arrière petite fille prénommée Eva, la maladie ne lâcha prise et elle décéda en cette matinée du jeudi 11 octobre .
Les obsèques furent célébrées en l’Eglise Saint Jean-Baptiste du village où toute la famille ainsi que les villageois lui rendirent un dernier hommage sous les paroles réconfortantes de ses petites filles et d’Olivier Miesch, curé doyen de la communauté de paroisses.