COVID-19 | Les médecins du travail peuvent pratiquer le dépistage et la vaccination
Une ordonnance parue au Journal officiel le 3 décembre 2020 autorise les services de santé au travail à participer jusqu’au 16 avril 2021 au dépistage et à la vaccination dans le cadre de la lutte contre la propagation du Coronavirus. Les modalités seront précisées par un prochain décret.
Dans le cadre de leurs missions, les services de santé au travail participent à la lutte contre la propagation de l’épidémie en diffusant des messages de prévention auprès des employeurs et des salariés, et en soutenant les entreprises dans la définition et la mise en œuvre des mesures adéquates et dans l’adaptation de leur organisation de travail.
Afin de faire face à l’urgence de la crise sanitaire, les médecins du travail, ainsi que les autres professionnels des services de santé au travail placés sous leur supervision, peuvent :
- prescrire et réaliser des tests de dépistage du Covid-19 ;
- procéder à la vaccination des salariés qui le souhaitent ;
- prescrire ou renouveler un arrêt de travail en cas d’infection ou de suspicion d’infection ;
- établir un certificat médical pour les salariés vulnérables afin qu’ils soient placés en activité partielle.
Par ailleurs, les visites médicales devant être réalisées au sein des entreprises dans le cadre du suivi individuel (visites d’information et de prévention, examens médicaux d’aptitude, examens médicaux avant le départ en retraite des travailleurs bénéficiant du dispositif de suivi individuel renforcé, examens de suivi de la santé des salariés en CDD et des intérimaires) peuvent exceptionnellement faire l’objet d’un report dans un délai d’un an suivant l’échéance, y compris celles déjà reportées jusqu’au 31 décembre 2020.
Cette mesure ne s’applique pas lorsque le médecin du travail estime indispensable de maintenir la visite compte tenu de l’état de santé du travailleur ou des caractéristiques de son poste de travail.
Le report de cette visite ne fait pas obstacle à l’embauche ou à la reprise du travail.
A savoir : Un décret doit fixer prochainement les modalités d’application de ces prescriptions en vigueur jusqu’au 16 avril 2021 et déterminer les exceptions ou conditions particulières.