Civisme
Problème récurrent : les déjections canines. En ville ou à la campagne !
J’aime mon chien = je fais un effort et je ramasse !
Un regard objectif sur le ramassage des déjections canines
Le nombre de chiens sur le sol français est évalué entre 8 à 10 millions. Et chacun de ces chiens produit quotidiennement 200 à 1000 g d’excréments, selon la taille … Éviter de faire subir à ses concitoyens les désagréments des excréments de nos compagnons à quatre pattes abandonnés sur les trottoirs ou les pelouses est un acte de civisme qui marque la qualité de vie dans une commune.
C’est un problème de conscience individuelle dont la réponse ne peut qu’être individuelle.
Un peu de civisme, quelques gestes simples à pratiquer au quotidien et votre chien ne sera plus « un géneur » pour les autres. Vous aimez votre chien ? C’est grâce à votre comportement qu’il sera accepté dans la commune.
Quels sont les risques réels ?
La présence d’excréments dans les lieux publics revêt d’abord une importance pour la santé publique. Premièrement, parce qu’elle favorise la prolifération de germes, qui pourront être disséminés via les chaussures dans des lieux critiques : crèches, écoles, domiciles, …
Par ailleurs, les crottes de chiens présentes sur les trottoirs sont responsables de chutes, notamment lorsque le terrain est en pente, avec quelques milliers de fractures estimés par an en France.
Par contre, les vers parasites présents dans les déjections animales représentent un risque sanitaire réel de contamination animale ou humaine. Chaque année, quelques dizaines de cas de contamination humaine grave conduisent à des soins lourds et invalidants, au sein d’une population statistiquement contaminée par l’ingestion de vers d’origine fécale parasitant les carnivores domestiques. En particulier, les enfants sont fréquemment en contact avec des oeufs d’Ascaris éliminés dans les déjections de chiens (bacs à sables, pelouses, jardins). Leur ingestion par des enfants ou des personnes à la santé affaiblie peut provoquer de graves troubles nerveux, digestifs ou oculaires.
Les déjections canines ne sont pas des engrais, et les brûlures qu’elles occasionnent sont irréversibles pour les végétaux ! Pensez aussi aux personnes qui entretiennent les espaces verts (notamment la bouillie dans les tondeuses ou les crottes accrochées aux semelles des chaussures), et qui sont confrontées quotidiennement aux déjections laissées par les chiens et leurs maîtres peu respectueux !
De plus, un chien qui renifle, lèche des déjections d’un autre de ses congénères, peut être contaminé par des parasites intestinaux qui peuvent provoquer des troubles plus ou moins graves.
Une autre dimension est relationnelle : chaque jour des disputes éclatent entre les possesseurs de chiens, et les autres citoyens, qui ne tolèrent guère de subir les désagréments des animaux sans leurs avantages. Autant de problèmes de voisinages, de tensions, d’altercations qui contribuent à dégrader notre cadre de vie.